La musique : un outil essentiel pour la création d’une ambiance spécifique. Du «road music » à la « dance » qui accompagne le ménage du samedi matin, du folk pour la popote du dimanche au métal pour la bière du vendredi soir…
Aujourd’hui, je désire vous parler d’une musique pour l’inspiration artistique. Cette dernière s’avère un guide émotionnel qui nous aide à jouer dans les profondeurs. Celle de notre âme, celle de nos sentiments, celle de nos pensées inconscientes. Plusieurs noms pourraient figurer sur ma liste de lecture, mais j’ai un faible pour la formation britannico-australienne Dead Can Dance.
J’ai découvert cette musique il y a plusieurs années, alors que j’avais décidé de m’initier au yoga. La phase de relaxation finale de la session se terminait toujours par une méditation sur fond musical nouvel âge. Après quelques sessions, je m’informai au professeur sur son choix musical et je l’adoptai pour les moments où j’avais vraiment besoin d’introspection.
Selon Wikipédia, la musique de Dead Can Dance est une « musique d’inspiration liturgique et médiévale aux sonorités incantatoires » , effectuant quelques « emprunts aux musiques traditionnelles nord-africaine, sud-américaine ou asiatique ». C’est une musique qui a le don de nous transporter, de nous faire voyager en soi.
Que ce soit à la lueur d’une chandelle pour faire le vide avant d’aborder une nouvelle création ou encore, pour accompagner les coups de pinceaux instinctifs, je vous invite à vous laisser charmer par la trame moyen-orientale de cette musique du monde inspirante… Voici deux extraits de leur œuvre musicale à découvrir : Yulunga (sur l’album Into the Labyrinth, 1993) et The Host of Seraphim (sur l’album The Serpent’s Egg, 1988).